Paroles d’organisation

Ann Avril – Directrice générale de l’UNICEF

Ann Avril - Directrice générale de l'UNICEF

Les enfants sont le présent et l’avenir du monde. Ils ont besoin d’être protégés, de voir leurs droits respectés, et ils méritent que l’on construise, pour et avec eux, un monde meilleur pour demain. L’UNICEF met tout en œuvre pour que chacun d’entre eux puisse vivre, grandir et s’épanouir. Créée en 1946, cette agence des Nations unies est chargée, dans le monde entier, de défendre les droits des enfants, de répondre à leurs besoins essentiels et de favoriser leur plein épanouissement. Rencontre avec Ann Avril, directrice générale de UNICEF France.

En ce qui concerne la situation des enfants en France, nous avons des raisons de nous inquiéter. La nouvelle loi immigration vient bafouer de nombreux articles de la CIDE. A titre d’exemple, mais il y en a malheureusement beaucoup d’autres, le conditionnement ou la restriction de certaines prestations risque de précariser encore davantage d’enfants, alors que le nombre d’enfants vivant en situation de pauvreté a déjà augmenté de 30% ces dernières années.

Par ailleurs, l’état des lieux dans les territoires ultra-marins fait frémir. Le niveau de pauvreté, l’accès à l’école, l’absence de service de Protection Maternelle Infantile (PMI) pour les étrangers à Mayotte par exemple met en grand danger de nombreux enfants. Il n’est pas admissible que dans un pays comme la France nous constations qu’à Mayotte 8 enfants sur 10 vivent sous le seuil de pauvreté pour 6 sur 10 en Guyane.

Vous avez déclaré “Je suis animée par cette conviction que plus que jamais l’enfance et la jeunesse portent les solutions du futur : plus elles seront dotées des meilleurs atouts, meilleure sera notre planète. L’enfance est la plus belle des causes” parlez-nous des actions que l’UNICEF met en place pour doter la jeunesse des meilleurs atouts possibles ?

L’UNICEF a des programmes dans 190 pays où les besoins des enfants ne sont bien évidemment pas similaires d’un territoire à l’autre même si notre ambition repose sur le fait que la Convention Internationale des Droits de l’Enfant soit appliquée partout de manière universelle. Il y a donc une gradation dans nos programmes. Dans les pays à faible revenu, nos actions se concentrent surtout sur la santé primaire, l’accès à l’éducation et la protection des enfants.

En ce qui concerne la santé nous mettons en place des campagnes de vaccination, de prise en charge de la malnutrition et de prévention des maladies hydriques.

Pour ce qui est de l’éducation, elle représente un enjeu majeur. On observe un cercle vicieux entre l’éducation et les inégalités. Naître et vivre dans un environnement pauvre obère les chances d’accéder à l’école et de se construire un avenir. À cela s’ajoute, les conflits ; il n’y a jamais eu autant d’enfants vivant dans des zones de conflit depuis la deuxième guerre mondiale générant un recul de l’accès à l’éducation dans les zones affectées. Afin de préserver ce droit inaliénable, les équipes de l’UNICEF mettent tout en œuvre pour permettre aux enfants de poursuivre leur apprentissage. En partenariat avec les acteurs locaux et les autorités, l’UNICEF met notamment en place des lieux sécurisés afin que les enfants puissent recevoir un enseignement en attendant le retour de conditions normales d’accès à l’école.

Enfin, en matière de protection de l’enfance, nous défendons le fait que tous les enfants aient le droit de grandir dans un environnement qui les protège de la violence, de l’exploitation, des abus, de la négligence et de pratiques néfastes comme la mutilation sexuelle ou le mariage précoce. C’est un sujet très vaste et assez peu tangible. S’il parle à beaucoup, il est plus difficile à traiter et encore plus à incarner mais nous y mettons toute notre énergie en nous concentrant sur des actions comme la mobilisation des communautés, des approches préventives, et aussi du plaidoyer auprès des gouvernements.

Dans les pays plus développés nous axons nos missions sur la sensibilisation autour des droits de l’enfant. Pour cela nous travaillons avec un formidable réseau de bénévoles implanté dans 23 comités territoriaux et 70 délégations qui vont dans les écoles pour sensibiliser les enfants à leurs droits en proposant des activités pédagogiques en fonction de leur âge. Enfin l’UNICEF agit au quotidien pour faire de la participation des enfants et des jeunes une réalité, notamment avec la mise en place d’un Conseil des jeunes.

Selon vous, qu’est-ce qu’être jeune aujourd’hui ? Pensez-vous que la « jeunesse » affectée par les dégâts moraux et financiers de la crise sanitaire, en proie à l’éco-anxiété, happée par les réseaux sociaux et les informations angoissantes qu’ils véhiculent en permanence a suffisamment de résilience pour envisager de sauver la planète ?

Quelle que soit l’époque être jeune c’est avoir l’avenir entre ses mains en y adossant un passé parfois lourd à porter. Jamais la santé mentale des jeunes n’a fait autant parlé d’elle. Alors que l’adolescence et le début de l’âge adulte sont des périodes charnières où les personnalités se construisent, les jeunes ont aussi à faire face à l’éco anxiété, à la peur beaucoup plus affirmée de l’autre générée par les migrations climatiques et économiques, à des troubles dépressifs voire suicidaires de plus en plus marqués, à des formes d’addictions nouvelles comme les écrans  ainsi qu’à une pression énorme pour se frayer un avenir. Pourtant la jeunesse a toujours selon moi trouvé des ressources pour avancer et les adultes sont aussi là pour l’accompagner. Je suis pour ma part résolument optimiste et j’affirme que partout où je voyage je ne vois que des jeunes avec des solutions et de l’enthousiasme me rendant assez sereine pour l’avenir.

La convention Internationale des Droits de l’Enfant (CIDE) vient de fêter ses 34 ans le 20 novembre 2023, que prévoit ce texte et quelles ont été les avancées majeures depuis sa création ?

Ce texte est éminemment ambitieux. Il couvre l’ensemble des droits des enfants, à savoir le droit à la santé, à l’éducation, à un refuge, à jouer… inscrits dans 54 articles à découvrir ici.

Globalement beaucoup de choses ont avancé depuis sa création dans presque tous les domaines mais ces progrès masquent de grandes disparités territoriales. Par ailleurs de nouveaux problèmes ont surgi justifiant à mon sens d’inscrire d’autres droits de l’enfant à la convention. Je pense en particulier à deux (pourtant sous-jacents) qui constituent aujourd’hui un enjeu majeur à savoir celui lié à l’environnement avec le changement climatique et celui lié au numérique avec le risque de cyber-harcèlement, le porno accessible et les effets pernicieux des écrans sur la santé.


Quels sont les pays les plus en retard sur la question ? Y-a-t-il encore beaucoup à faire pour que les droits de l’enfant soient appliqués ?

Il y a aujourd’hui 400 millions d’enfants qui vivent dans un pays en crise ou en conflit. Ces territoires, pour beaucoup localisés en Afrique centrale et de l’Ouest, en Asie du centre ou encore au Moyen-Orient, sont déjà identifiés par l’opinion publique.

En ce qui concerne la situation des enfants en France, nous avons également de nombreuses raisons de nous inquiéter. La nouvelle loi immigration vient bafouer de nombreux articles de la CIDE. A titre d’exemple, mais il y en a malheureusement beaucoup d’autres, le conditionnement ou la restriction de certaines prestations risque de précariser encore davantage d’enfants, alors que le nombre d’enfants vivant en situation de pauvreté a déjà augmenté de 30% ces dernières années.

Par ailleurs, l’état des lieux dans les territoires ultra-marins fait frémir. Le niveau de pauvreté, l’accès à l’école, l’absence de service de Protection Maternelle Infantile (PMI) pour les étrangers à Mayotte par exemple met en grand danger de nombreux enfants. Il n’est pas admissible que dans un pays comme la France nous constations qu’à Mayotte 8 enfants sur 10 vivent sous le seuil de pauvreté et 6 sur 10 en Guyane.

L’éducation est un droit inaliénable, c’est un puissant vecteur de développement, meilleur moyen de réduire la pauvreté ainsi que les inégalités entre les femmes et les hommes, pensez-vous qu’il soit possible d’atteindre l’objectif de développement durable 4 (ODD 4) qui vise à garantir l’éducation pour tous avant 2030 ?

Clairement non. D’après les estimations, près de six enfants sur dix à travers le monde sont touchés par la pauvreté des apprentissages et ne sont pas capables de lire ni de comprendre un texte simple à l’âge de 10 ans. Dans les pays à revenu faible et intermédiaire, sept enfants sur dix seraient même concernés par cette pauvreté.

Or, la pandémie a exacerbé la crise de l’apprentissage. L’objectif premier de l’UNICEF est donc déjà de rétablir le niveau de scolarisation d’avant la pandémie puis d’envisager la progression en mettant par exemple des moyens pour rendre attractive des zones aujourd’hui désertées par les enseignants ou encore en misant sur la qualité de l’éducation.

Car a contrario, le confinement et l’empêchement de se rendre en physique à l’école ont sans doute permis d’apprendre mieux et plus vite en accélérant l’apprentissage digital. Le numérique peut être un moyen de repenser l’école même si nous avons conscience que dans un pays en développement personne ne peut se permettre d’avoir un ordinateur à la maison. À l’UNICEF nous portons plutôt un beau projet nommé « Giga Unicef – Connect every school to the internet » dont la finalité consiste à connecter 5 millions d’écoles d’ici 2030.

Il existe toutefois de multiples raisons de ne pas mettre son enfant à l’école (politiques, économiques ou encore culturelles), il nous faut composer avec et nous adapter. Le chemin est donc encore long pour garantir l’éducation pour tous avant 2030 même si nous souhaitons y tendre et nous ne renoncerons certainement pas quels que soient les obstacles.

Que vous inspire la situation des Mineurs Non Accompagnés en France ?

Beaucoup de tristesse et de dégoût parce que ces enfants viennent rarement par choix. Ils sont poussés par leurs familles bercées de chimères qui veulent leur donner plus de chance de s’en sortir. Ces jeunes sont parfois obligés de se cacher, sont stigmatisés, rejetés, mis au ban de la société alors qu’ils ont traversé des déserts, des pays, des océans.

Je n’ai pas de remède miracle, en revanche j’ai la conviction profonde que si la solution n’était certainement pas d’enfermer les jeunes dans des centres de rétention administrative aujourd’hui ces jeunes doivent absolument être pris en charge par le système de protection de l’enfance.

Pour conclure sur un point positif, quand ces jeunes sont pris en charge ils apprennent très vite, sont souvent extrêmement volontaires et s’intègrent sans problème.

Pris en charge par l’Aide Sociale à l’Enfance, certains départements tirent la sonnette d’alarme sur les conditions d’accueil de ces jeunes et le flux croissant auquel les collectivités font désormais face. pensez-vous, comme on peut l’entendre de plus en plus en ce moment, qu’il soit nécessaire que la protection de l’enfance redevienne une fonction régalienne ?

Je constate qu’il existe beaucoup de moyens pour des résultats insuffisants. Il y a deux sujets pour moi :

  • Un pilotage au niveau local manquant de contrôles des structures accueillant les enfants ainsi qu’une qualité de prise en charge trop faible par rapport aux besoins des jeunes.
  • Un pilotage de la politique au niveau national trop complexe, lent et souffrant d’un millefeuille administratif.

La coordination problématique entre les deux niveaux produit aussi de grosses lacunes dans le dispositif.

Il existe 80.000 enfants SDF en France. Au moins 4.000 passeront la nuit dehors, des MNA en grande partie. Pour revenir à votre question, peu importe que la protection de l’enfance dépende de l’Etat ou des collectivités, l’essentiel étant que les politiques publiques soient le plus efficaces possibles. Toutefois, force est de constater que les collectivités locales semblent être un bon échelon pour toucher du doigt les problèmes de terrain. Ce n’est donc pas complètement absurde que les solutions leur soient confiées avec bien sûr un encadrement régalien. Par contre, il ne faut pas que ce soit un cauchemar administratif pour mettre en œuvre ces solutions. Et là il y a encore beaucoup à faire.

L’UNICEF bénéficie d’un conseil des jeunes, comment vous y êtes-vous pris pour le mettre en place ?

Le Conseil Unicef des Jeunes (CUJ)  a été créé par UNICEF France en 2019 pour mettre en œuvre de façon très concrète, au sein de l’association, le droit à la participation, droit fondamental de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant. Cela signifie que les enfants et les jeunes doivent pouvoir être consultés et s’exprimer librement sur les questions qui les concernent, et que les adultes doivent prendre en compte leur parole.

À l’approche de la fin du second mandat du Conseil UNICEF des Jeunes national (2021-2023), un bilan des missions et actions menées par les jeunes élus a été réalisé. Ce bilan positif a mis en lumière l’importance de la place que l’association souhaite accorder aux jeunes en identifiant des marges de progression. Une évolution de l’entité a été collectivement adoptée. Le CUJ est alors devenu la Commission Nationale Jeunesse dont vous pouvez découvrir les fonctions en vous rendant sur ce lien youtube.

Le seul petit bémol par rapport à la démarche concerne la représentativité, la commission étant majoritairement composée de jeunes à haut niveau d’études. Ceci étant dit nous avons toujours favorisé la participation des jeunes. Au-delà de la Commission jeunesse nous lançons également des consultations auprès des jeunes (nous en sommes à la 6eme).


Le 20 octobre 2022, Cash Investigation consacrait son émission aux liens entre associations et entreprises privées soulevant le fait que l’UNICEF aurait signé un partenariat avec l’Occitane, dont l’un des fournisseurs ferait travailler des enfants, comment gérez-vous cette annonce depuis auprès de vos donateurs ?

Nous avons été injustement attaqués. L’émission a eu toutefois le mérite de mettre l’accent sur un déficit de formalisme dans nos prises de décision et dans notre communication interne et externe. Cela n’a eu presque aucun impact auprès de nos donateurs. Nous avons perdu 70 donateurs sur les 500.000 qui nous font confiance. La collecte de fin d’année qui a suivi l’émission (qui a commencé le 20 novembre donc 1 mois après l’émission) n’a pas du tout subi de soubresaut. Nous avons même eu une augmentation du don moyen et plus de dons que l’année précédente.

Il faut savoir que les donateurs n’ont pas vécu l’accusation comme ils peuvent le vivre lorsqu’il s’agit de malversations ou de détournements d’argent. Toutefois l’attaque, portant sur le fait que l’UNICEF puisse travailler avec des fournisseurs exploitant des enfants, était terrible car remettait en cause ce pour quoi nous nous battons tous les jours. 

Nous sommes régulièrement attaqués sur nos liens avec le secteur privé. Celle-là touchait notre cœur de métier, à savoir la protection de l’enfance, c’est pourquoi notre conseil d’administration et l’ensemble de nos bénévoles ont demandé aux cadres dirigeants de s’en saisir au plus tôt et de clarifier les choses.

Nous avons donc réalisé une enquête assez poussée en interne (qui a duré trois mois et demi), avons beaucoup interrogé l’Occitane et les grands acteurs du secteur de l’huile de palme pour s’assurer que l’exploitation des enfants dans la fabrication de leurs produits y était proscrite. Faire le choix pour l’UNICEF de conserver un lien de l’intérieur avec ce type de fournisseurs nous a semblé être le meilleur moyen de faire pression sur la filière de l’huile de palme et ainsi de s’assurer que tous les dispositifs d’alerte, sur des critères sociaux ou environnementaux qui ne seraient pas respectés, existent.

Aujourd’hui nous avons arrêté l’opération de produit-partage avec l’Occitane, en revanche nous continuons à financer un programme d’autonomisation des jeunes-filles au Burkina Faso autour de la filière du beurre de Karité.

Enfin, je tiens à souligner que dans une chaîne de sourcing nous ne sommes jamais à l’abri d’un problème. Mais ce qui importe surtout aujourd’hui à l’UNICEF c’est que ce problème puisse être identifié et traité dans les meilleurs délais.

Le Don en Confiance était également ciblé dans le reportage, pourtant de nombreuses associations ou fondations labellisées Don en Confiance s’accordent à dire que sans l’organisme elles passeraient à côté d’une meilleure gouvernance et que ce label accroit indéniablement la confiance du donateur. parlez-nous de vos rapports avec le Don en Confiance et de son impact pour votre ONG ?

L’UNICEF France a fait partie des premières organisations à rejoindre le Don en Confiance et a toujours tissé de très bonnes relations avec les personnes de grandes compétences qui y travaillent, permanents comme bénévoles.

Cet organisme indépendant, c’est-à-dire sans lien avec les associations et fondations labellisées, représente un atout majeur par sa capacité d’adaptation aux évolutions réglementaires. Il propose une démarche qui consiste à ce que chaque association et fondation labellisée tende à s’amender avec pour postulat qu’il est plus facile d’y arriver ensemble que seul. 

Il faut savoir que le secteur associatif fait face à une défiance fréquente de la part du public. Tout ce qui peut nous protéger est le bienvenu et être labellisé représente un avantage compétitif. La mission des contrôleurs bénévoles consiste à évaluer le respect de la Charte de déontologie du Don en Confiance dans 3 domaines d’exigence que sont la gouvernance, la gestion et la communication, ce qui colle parfaitement avec les critères que nous impose notre gouvernance internationale.

Être labellisé Don en Confiance est donc essentiel pour notre association, et ce dans un souci d’amélioration permanente.

Avez-vous conscience de votre côté que ce label est un gage absolu de confiance pour le donateur ?

Oui. Être labellisé est un gage de confiance que je ne dirais pas absolu mais c’est un gage de réassurance incontestable pour les collaborateurs, les bénévoles et les donateurs.

Un projet dont vous souhaiteriez nous parler ?

Notre rapport qui vient de sortir sur l’état des lieux de la protection de l’enfance dans les territoires ultra-marins nous a confortés dans l’idée que nous avons depuis longtemps de créer un Observatoire des droits de l’enfant. Mon vœu le plus cher aujourd’hui est que l’UNICEF arrive justement à lancer l’année prochaine ce type de structure permettant d’agréger l’ensemble des données sur l’enfance, et pas seulement la protection de l’enfance. L’idée est de centraliser les données disponibles dans un seul et même lieu pour avoir une photographie globale des droits de l’enfant, en utilisant bien évidemment celle de l’ONPE, de l’INSEE, de l’Education Nationale… mais aussi de les compléter si besoin.

Le Don en confiance préconise spécifiquement aux associations et fondations à but non lucratif faisant appel public à la générosité de réaliser chaque année un Essentiel. C’est un document d’information clair, synthétique et pédagogique destiné au grand public. Il décrit en quelques pages ce qu’est l’organisation, ses principales réalisations de l’année, l’ensemble des fonds reçus, leur origine et leur utilisation, en particulier ceux provenant de la générosité du public, et le cas échéant les principaux écarts par rapport aux années précédentes, ainsi que les événements significatifs intervenus dans l’année. 
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