Organisation Non Gouvernementale (ONG) de solidarité internationale qui œuvre pour un monde plus juste et durable, Plan International met en place dans plus de 80 pays des programmes visant à faire progresser les droits des enfants (en particulier ceux des filles) ainsi que l’égalité filles-garçons. En cette Journée internationale des droits des femmes, Anne Bideau, la Directrice générale de Plan international France, aborde le travail réalisé, ce qu’il reste encore à faire et avertit sur l’importance de rester mobilisés pour permettre l’accès des enfants à l’éducation. Rencontre avec une femme de conviction.
Les droits sont encore trop menacés et bafoués dans beaucoup de pays. Quasiment tous en réalité – même si les degrés sont différents – au regard des violences sexistes et sexuelles que l’on constate sous nos climats. Notre réelle inquiétude se porte toutefois sur le recul des droits des filles dans le monde suite à la pandémie. Les indicateurs au niveau macro sont mauvais. Il y a encore dans le monde chaque année 12 millions de filles mariées de force. Cette violence immédiate extrêmement forte prive les intéressées d’un avenir et les contraint au renoncement. Les chiffres de l’excision également ainsi que ceux des grossesses précoces sont très inquiétants, d’autant que depuis l’épidémie l’accès aux services de santé a régressé. Il ne faut pas oublier que si pour nous aujourd’hui la crise de la Covid 19 semble gérable, beaucoup de pays n’ont pas eu la chance de bénéficier de la vaccination et d’un système de santé résilient, ou de filets de sécurité socio-économiques.
Plan International est une ONG qui œuvre pour faire progresser les droits des enfants dans le monde, pouvez-vous nous présenter vos missions et vos combats ?
Plan International a été fondée en 1937 pendant la guerre civile d’Espagne par un journaliste britannique, John Langdon-Davies, qui après avoir rencontré un jeune garçon apeuré, seul et sans ressources dans les rues dévastées de Santander a pris conscience de l’impact de la guerre sur les enfants, et s’est mis à organiser l’évacuation de centaines d’enfants menacés par ce conflit. Depuis l’association a évolué mais elle est restée centrée sur cette mission de protection des droits des enfants avec en filigrane l’idée de leur permettre quel que soit le contexte dans lequel ils grandissent de pouvoir s’épanouir, étudier, faire des choix pour leur vie future.
Parallèlement, Plan International a très vite intégré le fait que les filles faisaient l’objet d’obstacles particuliers au cours de leur existence ; ces dernières étant victimes de formes de violence et d’exclusion qui leur sont propres. Nous portons donc une attention spéciale aux droits des filles dans nos interventions, notamment au fait qu’elles puissent accéder aux droits qui sont les leurs dans les textes mais qui ne sont pas forcément respectés dans la réalité.
Quels sont vos pays d’intervention et comment les choisissez-vous ?
Le réseau international est présent dans 84 pays choisis en fonction des besoins humanitaires et du niveau de pauvreté, mais aussi des violences ou discriminations qui peuvent exister. Nous regardons les conditions d’intervention d’organisations de la société civile présentes sur le territoire pour leur apporter un soutien. Nous sommes là pour accompagner et non pour décider et faire à leur place.
L’actualité aussi va dicter notre intervention. En 2022 par exemple, nous avons ouvert des programmes en Moldavie, en Pologne, en Roumanie et en Ukraine liés à la crise actuelle avec la conscience réelle que les besoins de protection des enfants vont perdurer.
En 2022, 244 millions de jeunes âgés de 6 à 18 ans ne vont toujours pas à l’école (400 millions en 2010). L’objectif d’une éducation de qualité pour tous d’ici 2030 est-il atteignable? Quelles sont les actions à mettre en place en priorité pour l’atteindre ?
Il est atteignable mais demande une mobilisation de tous les acteurs, en premier lieu desquels les États qui doivent mettre en œuvre les moyens et les politiques nécessaires pour permettre l’accès des enfants à l’éducation.
D’un autre côté, les acteurs de la société civile ont un rôle essentiel à jouer pour convaincre les familles de l’importance de la scolarisation de leurs enfants avec à la clé l’avenir de leur communauté.
La mobilisation collégiale repose donc non seulement sur la mise en place de structures, d’institutions, de réseaux d’enseignant·e·s compétent·e·s et formé·e·s dans les écoles mais aussi sur ce fameux travail de fond auprès des familles pour les convaincre que la scolarisation est une priorité qui permettra à leurs enfants de s’insérer dans le tissu socio-économique local et d’accéder à un emploi stable et durable.
Certaines régions accusent des disparités énormes en matière de parité filles-garçons dans l’accès à l’éducation, parlez-nous de ces inégalités. Pouvez-vous nous dire également quelles sont les régions les plus impactées ?
Les inégalités sont très diverses dans les faits. Elles dépendent de facteurs liés aux crises que rencontrent certains pays (guerre, catastrophe naturelle, changement climatique…) auxquels s’ajoute parfois un contexte politique, économique ou culturel délétère. Tout cela a des conséquences sur l’accès à la scolarisation.
Ces dernières années, nous avons tous et toutes constaté l’impact qu’a pu avoir le confinement lié à la pandémie planétaire générant un net recul de l’accès à l’éducation. Sachant que déjà dans les pays occidentaux l’accès à l’éducation a été suspendu pendant un temps trop long quitte à accélérer les retards pédagogiques, on peut facilement imaginer les dégâts sur les élèves dans un système scolaire n’ayant pas les ressources nécessaires pour mettre en place l’éducation à distance. La déscolarisation de certain·e·s n’a pas forcément été suivie d’une rescolarisation, notamment chez les filles qui ont eu tendance à être mariées ou mises sur le marché du travail pour assurer des revenus familiaux.
La pandémie a infléchi les courbes de scolarisation mondiale tant et si bien que nous nous retrouvons aujourd’hui dans une situation critique où les droits bafoués des enfants et la pauvreté en général menacent la vie de millions de personnes et mettent en danger le futur de toute une génération.
Il est difficile de vous dire quels sont les pays les plus concernés, cela résulte du croisement de facteurs socio-culturels traditionnels avec les circonstances extérieures qui vont avoir un impact extrêmement fort sur les conditions de vie et de scolarisation.
Comment intervenez-vous dans les régions du monde les plus inégalitaires et quelles sont les difficultés voire dangers auxquels vous devez faire face notamment dans des pays comme l’Afghanistan où les filles ne sont même plus autorisées à fréquenter les écoles et les universités ?
Plan International n’intervient pas en Afghanistan mais pour répondre à votre question, notre force repose sur les liens que nous tissons depuis de nombreuses années avec les organisations formelles ou informelles de la société civile et les communautés des pays que nous couvrons. Nous travaillons vraiment en nous appuyant sur ces structures locales (y compris dans des contextes complexes comme l’Ethiopie ou certaines zones du Sahel) sans nécessité de présence physique pour mettre en œuvre les programmes. Ce maillage très fin nous permet donc d’agir même quand les conditions sécuritaires se dégradent.
Par ailleurs, nous avons des process de contrôle et de monitoring assez robustes qui nous permettent de nous assurer que les activités sont menées conformément à nos objectifs.
Quel état des lieux faites-vous des droits des filles dans le monde ?
Les droits sont encore trop menacés et bafoués dans beaucoup de pays. Quasiment tous en réalité – même si les degrés sont différents – au regard des violences sexistes et sexuelles que l’on constate sous nos climats. Notre réelle inquiétude se porte toutefois sur le recul des droits des filles dans le monde suite à la pandémie. Les indicateurs au niveau macro sont mauvais. Il y a encore dans le monde chaque année 12 millions de filles mariées de force. Cette violence immédiate extrêmement forte prive les intéressées d’un avenir et les contraint au renoncement. Les chiffres de l’excision également ainsi que ceux des grossesses précoces sont très inquiétants, d’autant que depuis l’épidémie l’accès aux services de santé a régressé. Il ne faut pas oublier que si pour nous aujourd’hui la crise de la Covid 19 semble gérable, beaucoup de pays n’ont pas eu la chance de bénéficier de la vaccination et d’un système de santé résilient, ou de filets de sécurité socio-économiques.
Ces deux dernières années ont donc eu un impact disproportionné sur les femmes et les filles. La violence domestique est en hausse, la précarité de l’emploi s’est aggravée pour les femmes, l’accès aux services de santé sexuelle a été battu en brèche, l’inscription des filles à l’école a chuté dans de nombreuses zones. Ce sont celles qui étaient déjà les plus marginalisées qui ont le plus souffert. Le bilan est donc alarmant. Tant que les filles n’auront pas conscience de leurs droits, elles ne les revendiqueront pas et nous sommes là pour leur faire comprendre qu’elles ont ces droits. Faire changer le regard que porte la communauté sur les filles aussi, la façon dont elles occupent l’espace public, favoriser les relations entre les filles et les garçons relèvent de nos missions. Nos programmes ne sont jamais dirigés que vers les filles. Nous prenons soin d’y impliquer les garçons et les familles avec pour objectif de provoquer le dialogue, de faire changer les mentalités et de favoriser l’émancipation des filles.
La Journée internationale des droits des femmes trouve son origine dans les manifestations de femmes au début du XXe siècle, en Europe et aux États-Unis, réclamant de meilleures conditions de travail et le droit de vote. C’est en 1977, lors de l’Année internationale de la femme, que l’Organisation des Nations Unies a commencé à célébrer la Journée internationale des femmes le 8 mars. Quelle est l’importance selon vous de cette journée fêtée depuis près de 50 ans maintenant ? A-t-elle conduit à des améliorations majeures ?
La journée internationale des droits des femmes est pour moi essentielle, elle permet de rappeler chaque année l’importance du combat mené pour que les femmes accèdent à leurs droits en France et dans le monde.
A-t-elle permis pour autant d’atteindre des résultats ? C’est assez difficile à mesurer. Ce qui est sûr c’est qu’elle participe à un mouvement global qui consiste à se rappeler qu’aujourd’hui l’égalité femmes-hommes n’est pas du tout acquise dans l’application du droit et dans le vécu quotidien des femmes (sphère privée et professionnelle incluses) partout dans le monde. Qu’il faut donc continuer à lutter, ensemble pour que les droits des femmes soient respectés.
Et c’est pour ça d’ailleurs que la Journée internationale des droits des filles du 11 octobre créée par les Nations Unies sous l’influence de Plan international est également essentielle à nos yeux. Nous sommes convaincu·e·s que respecter le droit des femmes commence d’abord par le respect de ceux des filles.
Comment Plan international intervient-elle dans le cadre de cette journée ?
En soutenant les associations féministes avec lesquelles nous travaillons partout dans le monde. Nous profitons également de cette journée pour faire une campagne de sensibilisation auprès du public en rappelant qu’il reste beaucoup de choses à faire pour défendre les droits des femmes et des filles en France et ailleurs.
Enfin l’équipe de Plan International France participe à la manifestation pour montrer son engagement indéfectible.
Que pensez-vous du mouvement #MeeToo qui a contribué à encourager la prise de paroles des femmes ayant été victime de harcèlement ou d’abus sexuels ? A-t-il selon vous eu un impact majeur sur la dénonciation de toutes formes de violences faites aux femmes ?
Absolument. Il a permis de libérer la parole des femmes un peu partout dans le monde. C’est impressionnant de voir à quel point les violences sexistes et sexuelles vécues honteusement ont enfin pu être exprimées. Toutes les violences misogynes du quotidien aussi, avant banalisées par des images ayant façonné notre vision des rapports homme-femme, ne sont plus du tout tolérées grâce à ce mouvement. Cela a dû être ressenti comme une libération personnelle pour beaucoup de femmes. Et c’est tant mieux lorsque l’on voit l’étendue du phénomène dans nos sociétés révélant qu’il nous faut être extrêmement attentif·ve·s afin de prévenir, et ce dès le plus jeune âge.
A cet égard, Plan International fait de l’éducation à la sexualité et de la lutte contre le sexisme une priorité dans les programmes qu’elle met en œuvre. Il s’agit d’aborder ces violences de manière très précoce en instaurant des espaces de dialogue et de compréhension entre filles et garçons pour espérer les faire diminuer à l’âge adulte. Faire en sorte aussi que lorsque des enfants (fille ou garçon d’ailleurs) sont confrontés à des situations de violences sexistes, ils soient en mesure de les identifier et donc de demander de l’aide.
Que répondez-vous à ceux ou celles d’ailleurs qui pensent que le mouvement va trop loin. A ceux et celles qui reprochent à #MeeToo une confusion entre « dénonciation » et « délation », de contourner la voie juridique au profit du « tribunal médiatique » ?
Je leur répondrais que tout mouvement qui entraîne des changements majeurs de société peut présenter quelques excès. Cela n’enlève rien à la force du mouvement en lui-même qui en mettant un coup de projecteur sur les violences sexistes nous ébranle dans nos représentations des relations femmes-hommes qu’elles soient professionnelles ou intrafamiliales.
On observe actuellement un retour de bâton réactionnaire ou « backlash » qui demande vigilance, mais in fine le mouvement a changé nos sociétés et permis un exceptionnel bond en avant dans les mentalités. Grâce à lui, il y a fort à parier que beaucoup de jeunes femmes grandiront dans un environnement plus sain et plus protecteur désormais. Le processus n’est pas achevé bien sûr, mais il est inexorable, et on ne peut que se réjouir de cette prise de conscience générale.
On entend beaucoup aujourd’hui « plutôt que de protéger vos filles, éduquez vos garçons » ? Que pensez-vous de cette déclaration ?
J’y adhère totalement mais en ce qui me concerne j’y ajouterais « éduquez vos filles et vos garçons ensemble ». Il est important de sensibiliser les garçons à l’égalité de genre en les faisant dialoguer avec les filles afin qu’ils construisent ensemble la société de demain.
Enseigner respect et tolérance à ses enfants est sans doute la clé mais comment est-ce possible dans une famille dysfonctionnelle et violente, lorsque l’on sait qu’en France une femme meurt encore tous les trois jours sous les coups de son compagnon ? Doit-on compter sur l’éducation intrafamiliale pour changer les lignes ou plutôt compter sur l’évolution des mœurs sociales ?
C’est un tout auquel on doit ajouter l’éducation nationale qui dans le domaine de la lutte contre les violences faites aux femmes et de l’éducation à la sexualité des jeunes n’est encore franchement pas à la hauteur. Les enseignant·e·s, plutôt en demande de formation et d’accompagnement sur ces sujets, trouvent pour l’instant peu écho faute de moyens. Pouvoir parler des rapports sociaux, du respect, du consentement relèvent de l’école. Elle a un rôle central à jouer en plus d’être un potentiel espace de signalement pour des enfants élevés dans un univers familial violent. Ces enfants ont besoin d’une oreille attentive et d’accompagnement pour se sortir de leur mal être. L’école pourrait être cet espace sécure.
Enfin l’éducation populaire (associations culturelles, artistiques, sportives…) qui vise à faire évoluer les individus en dehors des cadres d’apprentissage traditionnels a également un rôle à jouer pour changer les lignes et favoriser le respect mutuel entre les garçons et filles, les hommes et femmes de demain.
Quelles sont les priorités de Plan International pour améliorer la condition des femmes et quels sont selon vous les principaux leviers individuels et politiques pour y parvenir ?
Pour que les filles puissent accéder à leurs droits, il faut qu’elles soient en mesure de prendre des décisions. Pour prendre des décisions, il faut qu’elles comprennent les choix qui leur sont posés. Pour qu’elles comprennent les choix, il faut qu’elles apprennent. Le premier levier est donc sans aucun doute l’éducation, la formation professionnelle, l’insertion socio-économique des filles et des femmes qui doit être accompagné par un dialogue avec les communautés pour faire évoluer la situation sur l’égalité de genre. Faire changer le comportement et le regard portés sur les filles est un combat majeur pour Plan International.
Pour sensibiliser les pouvoirs publics nous faisons appel au plaidoyer. Sur le sujet, nous agissons en lien avec le réseau Plan International afin d’influencer les espaces de décisions internationaux tels que l’ONU, l’Union Européenne, le G7, le G20 ou encore les grandes conférences internationales. Nous partageons notre expérience et nos recommandations avec les décideur·euse·s politiques, en France, en Europe et à l’international, à travers la production et la diffusion de rapports ou de documents de positionnement, et l’organisation d’événements. Enfin, nous agissons avec des partenaires locaux pour amplifier notre action. Dans le cadre des programmes au sein des communautés, le plaidoyer va être moins institutionnel mais va se faire avec les décideur·euse·s (leaders communautaires, religieux ou encore autorités locales) pour rappeler la nécessité de faire respecter le droit, de le faire appliquer et décliner dans leur législation en instaurant des décrets d’application. Plan International accompagne et agit vraiment sur l’intégralité de la chaîne car nous sommes convaincus que sans cela rien ne peut marcher. A cet égard l’année dernière, sous notre influence et celles de nos partenaires les Philippines ont interdit le mariage des enfants. C’est une belle victoire.
De manière plus militante notre ONG se fait fort de faire connaître leurs droits aux filles afin qu’elles puissent elles-mêmes aller interpeller les décideur·euse·s localement et se battre pour engager les autres filles à faire bouger les lignes.
D’où proviennent vos différentes ressources financières ?
Les ¾ de nos ressources sont issues de la générosité du public soit de façon régulière essentiellement via le parrainage soit par le biais de dons, notamment lors des situations d’urgence. Le reste provient d’entreprises, de fondations, de bailleurs publics aussi (le principal étant l’Agence Française de Développement) qui vont financer des projets précis de développement.
La labellisation Don en Confiance a-t-elle contribué à améliorer la générosité du public ?
Il est difficile d’en mesurer l’impact mais nous sommes particulièrement sensibles à la confiance que nous accordent nos donateurs et donatrices et être labellisée est un gage de Confiance. Les contrôleurs du Don en confiance viennent avec leur expertise évaluer nos pratiques, regarder la manière dont nos flux financiers sont organisés assurant à notre ONG une crédibilité concrète auprès du public.
Quel chemin parcouru depuis votre labellisation ?
Au-delà du contrôle, l’avantage des échanges avec le Don en Confiance consiste à nous interroger sur nos pratiques, à identifier des points de vigilance que nous n’aurions pas forcément pris en compte sans l’intervention de l’organisme. Cette démarche, fruit d’une volonté de la gouvernance, engagée en 2011, nous a permis au fil du temps de nous améliorer sur des sujets aussi variés que la communication financière, la gestion financière ou comptable, l’intérêt d’avoir des politiques de réserve… Être labellisée par le Don en Confiance est donc essentiel et fait aujourd’hui partie de notre ADN.
Pour finir, parlez-nous de votre actualité ?
Nous sommes sur différents sujets :
- La campagne du 8 mars dans le cadre de la journée internationale des droits des femmes dont nous avons parlé un peu plus haut.
- Le retour auprès de nos donateurs et donatrices de tout ce que Plan International a effectué comme action en Ukraine depuis 1 ans avec leur soutien, et de tout ce qu’il nous reste à faire.
- Le renforcement de nos programmes dans les pays fortement touchés par la crise alimentaire et/ou en proie à des dérèglements climatiques majeurs. Il ne s’agit pas ici forcément de distributions alimentaires mais plus de s’assurer que les enfants dans les écoles bénéficient au minimum d’un repas par jour. L’accès à une nutrition correcte mais aussi l’accès aux services de santé, aux infrastructures d’eau et d’assainissement restent un défi pour de nombreuses familles et communautés surtout dans les zones d’extrême pauvreté. Plan International compte renforcer son engagement à leurs côtés afin de garantir la survie des enfants, préalable indispensable à la réalisation de leur potentiel.
Le Don en confiance préconise spécifiquement aux associations et fondations à but non lucratif faisant appel public à la générosité de réaliser chaque année un Essentiel. C’est un document d’information clair, synthétique et pédagogique destiné au grand public. Il décrit en quelques pages ce qu’est l’organisation, ses principales réalisations de l’année, l’ensemble des fonds reçus, leur origine et leur utilisation, en particulier ceux provenant de la générosité du public, et le cas échéant les principaux écarts par rapport aux années précédentes, ainsi que les événements significatifs intervenus dans l’année.
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